PARTIR À L'ÉTRANGER

L’ENSTIB encourage fortement la mobilité internationale des ses étudiants puisque celle-ci leur apporte une ouverture culturelle, linguistique et intellectuelle ainsi qu’une réelle plus-value pour leur vie professionnelle future.

Les étudiants de l’ENSTIB ont ainsi la possibilité de partir en stage et/ou en semestre académique à l’étranger au sein des institutions partenaires de l’école.

  • Semestre d’échange : Le semestre 7, 8 ou 9 peut être effectué dans une université étrangère partenaire de l’ENSTIB (programme reconnu comme équivalent). Les crédits capitalisés lors de la mobilité à l’étranger (30 ECTS par semestre) seront ainsi validés et reconnus dans le cadre du cursus ingénieur de l’école.
  • La double diplomation : La 3ème année peut également être effectuée à l’étranger dans le cadre d’un partenariat de double diplôme établi avec l’université partenaire. 60 crédits ECTS seront alors requis pour valider l’équivalent de la 3ème année ENSTIB (soit semestre 9 + équivalent stage ingénieur semestre 10). Dans ce cas de figure, l’étudiant se verra attribuer à la fin de sa mobilité son diplôme d’ingénieur ENSTIB ainsi que le diplôme suivi dans l’université d’accueil.

Constitution des dossiers de candidature pour une mobilité internationale

  • Au plus tard le 14 février pour une mobilité débutant en septembre (semestres 7 et 9)
  • Au plus tard le 30 juin pour une mobilité débutant au deuxième semestre de l’année universitaire (semestre 8)

Témoignages

UN SEMESTRE A AALTO

Solène Frécaut a passé le 1er semestre de sa 3ème année d’ingénieure en Finlande, sur le Campus Universitaire d’Aalto, avec lequel l’ENSTIB possède un accord international. De la fin du mois d’août jusqu’aux fêtes de fin d’année, elle a suivi des enseignements dédiés à la fibre de cellulose.

Un réel + pour le CV

Les études que j’ai suivies à Aalto correspondaient totalement à mes attentes et venaient en complément au cursus que je suis à l’ENSTIB. La formation était très spécialisée sur la fibre de cellulose. J’ai pu travailler notamment à un projet de recherche en groupe, sur la nano cellulose, avec une soixantaine d’heures de manipulation. L’objectif était d’assurer un meilleur rendement. C’était une formidable initiation à la recherche ! Tous les enseignements étaient axés sur la biochimie et c’est une belle plus value pour travailler dans ce secteur. Je n’ai vraiment pas perdu mon temps en Finlande.

Un réel + pour le CV

J’ai été totalement immergée dans le quotidien à la finnoise, car j’avais choisi un hébergement chez l’habitant. J’étais chez un retraité, qui m’a consacré beaucoup de temps, me conseillant sur des sites à visiter par exemple. J’ai essayé d’apprendre la langue, mais le finnois est difficilement accessible. Du côté de la vie étudiante, j’ai pu échanger avec des personnes de toutes sortes de nationalités. J’ai visité des parcs nationaux magnifiques, la Laponie et l’Estonie, mais aussi les villes de Tempure et Turku. La Finlande n’est pas le pays de la gastronomie, en revanche, le restaurant universitaire est excellent !

Un accompagnement au top

Sur place, j’ai été très bien accueillie. Si la vie est chère en Finlande, les aides financières de la Région et d’Erasmus équilibrent le budget. L’ENSTIB a contribué à bien organiser cette expérience à l’étranger et je n’ai vraiment pas perdu mon temps durant ce séjour, qui apporte une valeur ajoutée importante à ma formation.

UN SEMESTRE SUR LE CAMPUS DE SKELLEFTÅ

Mathilde Moulenes vient de passer six mois en Suède, sur le Campus de Skellefteå, qui dépend de l’Université de Lulea. Elle a suivi une partie des enseignements du Master de Technologies du Bois. Le bois est un pilier essentiel de l’économie suédoise, représentant une ressource naturelle vitale, un moteur d’exportation, et un secteur d’emploi important. Le campus de Skellefteå est réputé pour ses programmes d’études et ses recherches, en particulier dans les domaines liés à l’ingénierie, à la technologie et à la gestion durable des ressources naturelles.

Une vraie valeur ajoutée

Du point de vue des enseignements, ce que j’ai étudié en Suède n’est pas vraiment différent de ce qui est enseigné à l’ENSTIB, excepté que c’est étroitement lié à la filière forêt bois suédoise. J’ai suivi différents modules, en foresterie, mais surtout sur les matériaux dérivés du bois, les panneaux et autres produits. J’ai aussi travaillé sur l’anatomie et les propriétés du bois. La valeur ajoutée de mon séjour se situe davantage de l’expérience à l’international. Je me suis ouverte à d’autres cultures, à un quotidien différent et j’ai rencontré beaucoup de personnes

Un contexte international et un vrai dépaysement

Au début, c’était un peu difficile d’être seule, mais la vie sociale a rapidement été facilitée par le grand nombre de nationalités présentes sur le Campus. Dans ma résidence universitaire, je côtoyais près de 20 nationalités différentes ! C’était très enrichissant et j’ai pu goûter des cuisines très variées. Par contre, j’avoue que sur la fin, 4h00 de lumière par jour, c’était un peu difficile, surtout quand la météo était nuageuse… Mais ça fait partie de l’expérience !

La Suède, le pays du bois

Dans la ville de Skellefteå, se trouve l’une des plus grandes tours en bois au monde. Si elle n’est pas très impressionnante de l’extérieur, l’intérieur, entièrement aménagé et décoré en bois, est absolument exceptionnel. C’est vraiment très beau. J’ai mis à profit mon séjour pour visiter beaucoup d’architecture, notamment des églises, souvent bordées de quartiers destinés à héberger les croyants, dans de petites maisons entièrement construites en bois. Un de mes enseignants en foresterie nous a fait visiter une scierie. Il nous a ensuite accueilli chez lui, entre sa maison et son chalet d’été et nous avons pu découvrir ses différentes parcelles de forêt et la façon qu’il avait de les gérer. C’était une expérience passionnante, dans une ambiance très amicale.

UN SEMESTRE A GÖTTINGEN

C’est pour étudier la foresterie et découvrir la vie universitaire allemande, que Florine Champ a fait le choix d’un semestre Erasmus, durant sa deuxième année à l’ENSTIB. De retour, sur le Campus Bois, elle ne regrette rien de cette expérience, tant d’un point de vue humain que culturel.

’ai suivi un cursus de foresterie, d’octobre 2023 à février 2024, sur le Campus de l’Université Georg August de Göttingen, avec des enseignements portant sur la forêt et les enjeux climatiques, économiques et environnementaux. Les cours étaient passionnants. Je ne suis pas allée beaucoup sur le terrain, mais j’ai acquis beaucoup de connaissances théoriques. Ces dernières, notamment en termes de sylviculture, constituent une belle valeur ajoutée à mon cursus, même si cela relève davantage des connaissances, que des compétences à proprement parler. D’un point de vue humain, ce semestre a été une expérience importante, d’un point de vue de l’ouverture à l’international, car toutes sortes de nationalités étaient présentes sur le Campus. Cela permet de relativiser quant aux libertés individuelles, quand par exemple on côtoie des étudiants chinois, pour lesquels l’accès à Instagram est interdit ! 

Bien que la reprise à l’ENSTIB implique un rythme beaucoup plus soutenu, Florine ne regrette pas son choix.

On travaille davantage à l’ENSTIB, avec des exigences plus importantes pour ce qui relève des compétences de l’ingénieur, mais il suffit de s’y remettre. Je recommande cette parenthèse à l’étranger, qui ouvre l’esprit. D’un point de vue touristique et culturel, c’est aussi l’occasion de découvrir un pays à moindre frais. En Allemagne, le train est gratuit sur la région et les autres déplacements sont peu chers. J’ai pu aller à Berlin en Flixbus, pour 20€. J’ajoute que Göttingen est l’emplacement idéal, pour visiter tout le pays. Il y a un grand nombre de moyens de transport accessibles et pas cher du tout. Par ailleurs, Göttingen est une très belle ville et le campus est très grand. Il accueille 22.000 étudiants et la vie n’est vraiment pas chère sur place.