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Parmi les associations étudiantes de l’ENSTIB, le Bureau des Sports (BDS) joue un rôle essentiel, pour la promotion et la dynamisation des pratiques sportives. A l’intérieur et à l’extérieur du Campus Bois, le BDS contribue a porter les couleurs de l’école, tout en motivant les étudiants à participer à toutes sortes d’activités, au fil des saisons. L’équipe est sur le point de changer, c’est donc l’occasion de faire le bilan de l’année écoulée.

Les 12h de l’étudiant

Avec 137 Licenciés au 30 janvier 2023, le BDS accompagne une multitude d’activités sportives, parmi lesquelles le rugby, le volley, le handball, le basket, le foot, le futsal, le tir à l’arc ou encore les fameux PomPoms, dont les chorégraphies rythment les événements de l’école.

WES 2023

Au cours des derniers mois, le BDS a fait fabriquer des tenues sportives aux couleurs de l’ENSTIB, ainsi que des goodies, permettant le développement de la visibilité de l’association et de ses membres. L’équipe a également développé des partenariats avec le RAEG, Rugby Club d’Épinal, la Crédit Agricole Alsace Vosges, le fabricant de textile MisterTee ou encore le KravMaga de Golbey.

Tournoi INP

Mais ce qui représente la mission la plus importante du BDS, remplie avec brio, ce sont la quinzaine d’événements proposés dans l’année !

Ainsi, à l’extérieur du Campus, l’association a porté les couleurs de l’ENSTIB au cours de la Coupe des Feuillus, des 12h de l’étudiant (compétition qu’elle a une fois de plus remportée), du Tournoi INP, du Challenge AS, des compétitions universitaires ou encore des Inter Agros.

InterAgro 2022

A l’ENSTIB, le BDS a organisé des tournois de pétanque, les épreuves sportive de l’Intégration, et plus récemment un weekend de ski à la Clusaz et une sortie raquettes sur les crêtes vosgiennes.

Raquettes 2023

Un grand merci au BDS pour toutes ces actions !

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A l'ENSTIB, la cérémonie de Remise Des Diplômes (RDD) et le GALA sont organisés en interne, principalement par les étudiants, qui vivent une expérience inoubliable à travers cette mission essentielle. Ce 11 février, l'ENSTIB a remis 186 diplômes, parmi lesquels 70 ingénieurs, 30 Master ABC, 32 Licences Professionnelles Bois et Ameublement, 42 Licences Professionnelles Construction Bois et 12 ingénieurs de spécialisation CHEB. La cérémonie a eu lieu en présence des représentants de l'État, de la Région, du Département, de l'Agglomération, de la Ville et de l'Université de Lorraine. Pour cette édition 2023, le travail a commencé largement en amont, quelques semaines à peine après la RDD 2022.

Du côté de la RDD

Le spectacle 2023 restera dans les mémoires, avec un scénario évoquant la visite déjantée de la Commission des Titres de l'Ingénieur (CTI), au cours d'une succession de sketchs et de vidéos hautes en couleur, le tout rythmé par les interludes musicales du Lapachol Orchestra, les interventions chronométrées des élus présents et la remise des différents diplômes. L'équipe était pilotée par Héloïse Levy, étudiante Ingénieure en deuxième année, accompagnée par Émilie Garin, Aurore Gomez, Lisa Gabriel, Thomas Bonnefoy, Titouan Lebreton et Élliott Gauthey Franet, actuellement en thèse. Rédigé durant l'été 2022 par Héloïse, le spectacle avait été finalisé dès l'automne, avec des répétitions toutes les semaines, allant crescendo dès le début du mois de décembre, où ont débuté les générales, qui totalisent plus de 20h00 de filage, avec trois demi-journées sur scène, au Centre des Congrès d'Épinal.

Comme le veut la tradition, Laurent Bléron a remis avec beaucoup d'émotion deux diplômes d'honneur, à deux personnes choisies d'une part par le Comité de Direction de l'école, d'autre part par les étudiants. Ainsi, le CoDir a récompensé Gilles Duchanois, enseignant à l'École Nationale d'Architecture de Nancy, ancien enseignant chercheur à l'ENSTIB et membre actif des Défis du Bois 3.0 et Alain Renaud, enseignant et Directeur des Études de l'ENSTIB.

A l'issue de son passage sur scène, chaque diplômé a reçu le traditionnel cadeau - cette année un très joli cadre en bois - avant de poser pour la photo souvenir et de profiter d'un cocktail convivial en famille.

Merci également à Quentin Vacka / Loïse Cossus / Aïda Rouabah étudiants et à tous les personnels qui ont participé à l'organisation de la manifestation.

Retrouvez les photos du reportage de la remise des diplômes ainsi que les portraits de nos diplômés.

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Le reportage de la remise des diplômes
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Portraits des diplômés

Du côté du GALA

Après deux années de privation, en raison de la crise sanitaire, la nuit d'ébène était de retour, dans la Rotonde de Thaon-les-Vosges, sous la houlette de Duncan Morvan, Président et de Romane Bertrand. Ce sont 800 participants, qui ont pu profiter d'une soirée placée sous le signe des grandes civilisations, avec une impressionnante pyramide en bois, sous la coupole illuminée.

Le GALA en chiffres

3 semaines de montage et assemblage des décors par 6 personnes, secondées par des étudiants et enseignants
5 jours de montage et démontage H24, par une équipe de 20 personnes
800 entrées
350 repas

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A l'ENSTIB, Denise Choffel, enseignante chercheuse et Benjamin Courant, ingénieur pédagogique, constituent l'équipe du projet HERCULE.

Mais en fait, c'est quoi exactement ce projet ?

12 travaux pour aller vers un établissement "idéal"

Dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt « Démonstrateurs numériques dans l’enseignement supérieur », l’Alliance Agreenium, dont fait partie l'ENSTIB, a été lauréate avec le projet HERCULE 4.0. Ce projet couvre tous les champs d’une stratégie de transformation numérique et pédagogique de l’enseignement supérieur (gouvernance, ressources matérielles, ressources humaines, outils et méthodes, ressources numériques) et comprend douze travaux, qui visent à répondre aux besoins de l'ensemble de la communauté éducative (étudiants, enseignants, équipes d’appui à la mission de formation). Il vise à montrer ce que serait un "établissement idéal", qui agrégerait toutes les qualités, quant aux questions d'équipements et d'usages du numérique. 

Le projet est composé de 12 travaux, structurés autour des deux thèmes centraux que sont enseigner et apprendre autrement et vivre ses activités autrement, avec l'usage raisonné et pertinent du numérique.

Concrètement, qui fait quoi à l'ENSTIB, pour contribuer à ce projet ?

Denise Choffel est le co-pilote d'HERCULE, avec son collègue Frédéric Borges, enseignant chercheur à l'ENSAIA. "A ce titre, je contribue à la réflexion sur différentes thématiques, dans 8 groupes de travail sur les 24 mis en place pour le projet. Je participe également aux comités de pilotage au niveau national." Benjamin Courant participe à toutes les réunions qui concernent l'ENSTIB et l'ENSAIA, teste de nouvelles pratiques pédagogiques ou des applications telles que Sphinx, Wooclap ou Klaxoon, des outils de questionnaires en ligne, qui permettent de faciliter l'expression de chacun pour faciliter les échanges en réunion ou en cours magistral. "Je restitue également les informations aux enseignants qui n'ont pas pu participer à une séance de travail."

Quels sont les objectifs pour l'ENSTIB ?

HERCULE 4.0 offre l'opportunité de tester de nouvelles pratiques et outils. L'équipe peut ensuite organiser l'expérimentation de ces nouveautés sur le Campus. C'est le cas par exemple du Portfolio. "Nous allons évaluer la capacité de ce dernier à répondre aux exigences et aux problématiques de l'ENSTIB, dans quelle mesure il peut être une modalité d'évaluation des compétences de l'ingénieur ENSTIB ou encore un outil de prise de conscience des apprentissages pour les étudiants ..." signale Denise. Benjamin, quant à lui, sera le guide pour accompagner la mise en œuvre des projets auprès des étudiants et des enseignants. Il pourra aider à la scénarisation d'un cours, ou contribuer dans l'école à l'intégration d'un nouvel outil tel qu'écri+, un dispositif national pour aider les étudiantes et les étudiants à développer leurs compétences en français écrit à l'université.

Pour en savoir plus https://demoes-hercule.fr/

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L'association HEDERA (le lierre, en latin), composée d'étudiants de l'ENSTIB a pour objectif d'aider, dans le monde entier, en récoltant des moyens et en apportant main d'œuvre et savoir-faire. Elle a exposé à la presse son projet 2023 au Togo ce vendredi 3 février.

C'est en avril prochain, que l'équipe de neuf étudiants de l'école, se rendra au Togo, pour apporter du soutien scolaire à un orphelinat, mais aussi construire des aménagements en bois et planter des arbres endémiques. Ce voyage humanitaire se fera en collaboration avec l'association Solidarité Orphelinat Pagouda (SOP), qui regroupe des bonnes volontés solidaires de la jeunesse de Pagouda au Togo et dont le président est l'actuel directeur du CRITT Bois. Une ingénieure ENSTIB, désormais salariée du CRITT, sera du voyage.

Le principal objectif de l'association est de créer du lien. Certains ont également prévu de faire du sport avec les enfants de l'orphelinat, grands amateurs de football. 

A cette occasion, les responsables de l'association ont présenté les objets en bois qu'ils ont fabriqués pour financer une partie du voyage, ainsi que le plan d'action de ce dernier, notamment l'ouverture d'une cagnotte en ligne déjà accessible sur http://www.leetchi.com/c/hedera-projet-togo-2023.

Plus d'infos sur https://hedera2022enstib.wixsite.com/hedera

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Durant la dernière semaine de janvier, les ingénieurs en 2ème année à l’ENSTIB ont passé quelques jours dans la peau de l’équipe dirigeante d’une entreprise. Accompagnés par Gérard Xolin, Professeur de Gestion à l’ENSTIB, Valérie Lambert, intervenante extérieure, Manuel Raimondez, enseignant en retraite et par des représentants de l'association ECTI*, ils ont travaillé en équipe de 5, avec pour chacun un poste à responsabilité (stratégie/marketing/communication/organisation/finance).

Etienne Humbert, Patrice Petit et François Virtel ECTI, avec Gérard Xolin ENSTIB

Après avoir phosphoré durant une semaine, les étudiants restituent leurs travaux, devant enseignants et professionnels, pour une évaluation de leur prestation. Le sujet 2023 concernait le monde du ski, de la paire la plus classique aux planches de surf les plus sophistiquées, avec des cibles différentes et des stratégies à construire. Certains ont fait faillite, d’autres ont explosé leurs performances, grâce à une stratégie efficace.

Pour aller au bout du projet, les étudiants disposaient de moyens matériels, humains et financiers, dans un contexte économique, sociétal et concurrentiel (chaque groupe d’étudiants correspond à une entreprise qui entre en concurrence avec les autres). Chaque entreprise élabore une stratégie pour conquérir des parts de marché et garantir une rentabilité satisfaisante pour les actionnaires. 

Les étudiants travaillent en groupe, car la performance de chaque entité est collective. Ils expérimentent ainsi l’interactivité entre les différentes disciplines des sciences de gestion, de la stratégie globale au marketing et à la communication, l’organisation et les finances. Ils prennent également conscience de l’importance des disciplines Sciences Humaines et Sociales dans la réussite d’un projet.

Pour Thomas, élève Ingénieur en deuxième année, l'expérience est utile et permet d'acquérir de nouvelles compétences. "La rigueur est importante, pour aller au bout du projet. Il faut aussi faire preuve de méthodologie, savoir anticiper, évaluer les prises de décision. A chaque étape, les enjeux sont importants pour l'entreprise." 

Maelle, qui estime avoir sauvé les meubles de son entreprise, a beaucoup apprécié l'expérience. "Je pense que c'est nécessaire, dans le parcours ingénieur. Cette semaine permet de concrétiser les cours que nous suivons, même si c'est un peu frustrant de ne pas pouvoir aller plus loin, pour connaitre le devenir de notre entreprise. Je suis en apprentissage et j'ai trouvé ça vraiment bien de pouvoir partager cette semaine avec des élèves en formation initiale."

*ECTI / Présente dans tous les départements avec une forte implantation dans les métropoles régionales, ainsi que dans 50 pays avec des représentants locaux, l'association ECTI se donne pour vocation de contribuer au développement économique et social des entreprises. L'association est composée d’anciens professionnels en retraite, qui ont des profils différents et complémentaires et qui ont souvent exercé des postes à responsabilités. Ils peuvent intervenir dans des entreprises en difficulté ou dans des établissements scolaires pour faciliter l’insertion des élèves.

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Doctorante en sciences des matériaux au sein de l'équipe matériaux biosourcés de l'Institut Jean Lamour et enseignante à l'ENSTIB, Pauline BLYWEERT a reçu le prix AFFDU 2022.

L’objectif de l’AFFDU, Association Française des Femmes Diplômées d’Université, est de donner de l’ambition aux femmes, de favoriser l’égalité des sexes, de promouvoir l’accès des filles à l’enseignement supérieur dans toutes les filières, ainsi qu’aux postes à responsabilité, d’assurer la représentation des femmes diplômées auprès des pouvoirs publics, de travailler en réseau au plan national et international, pour la promotion de la femmes.

Toute l'équipe de l'ENSTIB lui adresse ses félicitations !

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Les Cordées de la réussite, c'est une opération nationale, qui vise à faire de l'accompagnement à l'orientation un levier d'égalité des chances. Les Cordées ont pour objectif de lutter contre l'autocensure et de susciter l'ambition scolaire des élèves par un continuum d'accompagnement de la classe de 4e au lycée et jusqu'à l'enseignement supérieur. Dans ce but, l'ensemble des acteurs, collèges, lycées, établissements d’enseignement supérieur, académies et les partenaires (ministères, associations, entreprises…) sont mobilisés. A l'ENSTIB, c'est Guillaume Demesure, enseignant chercheur, qui accompagne l'opération depuis 2019. Après une période compliquée, due à la crise sanitaire, il se réjouit aujourd'hui du dynamisme des échanges et des actions mises en place tout au long de l'année.

Actuellement, ce sont 21 tuteurs, étudiants de l'école, qui s'investissent dans la démarche, à travers deux actions :

La première, "PQPM", est un programme qui met en œuvre un accompagnement de jeunes, afin d'accroître leurs chances de poursuivre des études supérieures ambitieuses, et de favoriser leur accès aux Grandes Ecoles, quel que soit leur milieu social. 9 étudiants de l'ENSTIB sont impliqués dans le programme, qui consiste à proposer aux collégiens et lycéens, une ouverture sociale et culturelle. Des sorties sont organisées dans ce but. Alors que l'année dernière, un groupe a découvert Bruxelles, le projet de voyage 2023 s'oriente plutôt vers une découverte de Thonon les Bains.

"Ce sont les lycéens, qui portent le projet, aidés par leurs tuteurs. Une fois que le programme est validé, nous bouclons l'organisation et la logistique du déplacement. C'est toujours un moment intense. Récemment, nous avons accompagné un groupe sur un marché de noël en Alsace. Ils ont beaucoup apprécié !" signale Guillaume.

Très investi dans le programme PQPM depuis son arrivée à Epinal, Léo Litaize étudiant en 2ème année apprécie particulièrement d'interagir avec des lycéens, à travers des moments de partage ludiques et pédagogiques, qui ont lieu tous les jeudi soirs à l'ENSTIB. "Nous accueillons une trentaine de jeunes, qui viennent des lycées Mendes France, Claude Gelée, Louis Lapicque et Viviani. J'ai passé mon BAFA et je mets en pratique ce que j'ai appris. Notre travail est autonome. Nous organisons des jeux, mais aussi des séances de réflexion, pour préparer un voyage par exemple. C'est très satisfaisant de voir que les participants sont contents et qu'ils s'investissent dans les différents projets."

Zoé Verhaegen, en 2ème année elle aussi, s'est engagée dans le programme un peu par défi. "L'animation, la patience avec les plus jeunes, ce n'est pas forcément ce qui m'attire le plus, mais avec le PQPM, je dois me forcer et cela m'apporte beaucoup." Si ce sont les animateurs qui organisent par exemple la logistique d'un voyage, ce sont les lycéens qui élaborent le projet. "Ils réfléchissent à ce qu'ils ont envie de faire, se documentent, font des propositions. Ensuite, partir avec eux, comme par exemple l'an dernier à Bruxelles, c'est très gratifiant. Pour la majorité d'entre eux, c'est la première fois qu'ils partent à l'étranger !"

Le programme prévoit aussi des séances d'échanges sur des sujets très variés, tels que l'homosexualité, le consentement, la contraception... "On discute de tout, sans être dans le jugement, en les aidant à prendre conscience que leur pensée n'est pas universelle. S'ils ne changent pas forcément d'avis, ces discussions leur montrent un autre point de vue et leur permet de gagner en tolérance."

La seconde action consiste à proposer toute l'année un soutien scolaire et méthodologique. 8 étudiants de l'ENSTIB se déplacent dans les établissements, pour aider les élèves à améliorer leur travail scolaire.

Durant sa première année à l'école, Gautier Maurice, en deuxième année du cursus ingénieur a consacré une heure, tous les jeudis soirs, à l'accompagnement d'un groupe d'élèves du Lycée Viviani à Epinal. "A chaque séance, j'avais entre 5 et 15 lycéens. Je leur apportais du soutien dans toutes les matières, à l'exception de l'espagnol, que je ne parle pas. Les demandes étaient variées, entre les maths, l'anglais ou simplement l'organisation du travail. Je faisais du sur-mesure, pour chaque élève, en fonction de ses besoins... J'ai trouvé l'expérience enrichissante, même si c'était parfois difficile. L'accompagnement se faisait en collaboration avec la CPE de l'établissement. A la fin de l'année, elle nous a fait un retour très positif des interventions et des progrès des élèves. De mon côté, ça n'était pas évident de mesurer les progrès, mais les élèves étaient demandeurs."

Un important soutien financier

Les Cordées sont soutenues par des acteurs institutionnels et des collectivités territoriales, pour un montant annuel de 35K€.

  • Les services politiques de la Ville d'Epinal contribuent à hauteur de 70%
  • Le Conseil Départemental des Vosges 20%
  • Le Rectorat 10%

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Baptiste Escoffier, étudiant ingénieur à l'ENSTIB, en mobilité internationale au Québec, vient de remporter avec son équipe, le Trophée Cecobois* 2023, qui s'est déroulé du 12 au 15 janvier dernier, à l'école de technologie supérieure de Montréal. 

Directement inspiré par nos Défis du Bois 3.0, il s'agit d'un concours étudiant, mettant au défi des étudiants du 1er, 2e et 3e cycle en génie civil, génie du bois, génie de la construction et en architecture. En équipes, les étudiants doivent concevoir et construire une maquette en bois répondant à certains critères (intégrité structurelle, originalité, design, entre autres) en utilisant seulement le matériau bois. Le bâtiment ou structure d’ingénierie à construire n’est dévoilé que la journée même du début du concours, rendant la mission encore plus intéressante.

Cette année, Baptiste et ses coéquipiers ont du réaliser une maquette 1/25 du nouveau bâtiment d'accueil de la station touristique du Sepaq de Duchenay. Le Sepaq est l'organisme canadien en charge des parcs nationaux. C'est donc l'équipe de notre étudiant qui a remporté le premier prix, avec son projet. Ils ont gagné un beau weekend all inclusive à la station touristique concernée et une clé Cadwork. Toute l'équipe de l'ENSTIB lui adresse ses félicitations !

*Le Centre d’expertise sur la construction commerciale en bois (Cecobois) est un organisme dont la mission est de supporter et de faciliter l’usage accru du bois en construction multifamiliale et non résidentielle au Québec en offrant des services de soutien technique et des formations continues aux professionnels du bâtiment et en diffusant le savoir-faire en conception en bois.

Crédit Photos Cecobois

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L'équipe des Relations Internationales de l'école proposait ce 12 janvier aux étudiants, une matinée d'échanges avec les représentants des Universités d'Inverness (Écosse), Florence, Chicoutimi (Québec) et Mendel (République Tchèque). Cette matinée de rencontre, organisée deux fois par an, a pour objectif de présenter aux étudiants des exemples concrets de mobilités internationales, au cœur des universités partenaires, à travers des témoignages d'étudiants et des échanges avec les représentants des Campus internationaux.

Neil Cleland et Joachim Boehm, de la Scottish School of Forestry, ont présenté un exposé détaillé des conditions d'accueil et d'enseignements de leur école, en faveur des étudiants étrangers. L'école accueille en effet une large communauté d'étudiants, venant du monde entier. Ces derniers sont logés à proximité de l'école. Une partie des cours a lieu sur le terrain, dans la forêt qui entoure le site. Les enseignements sont variés, avec notamment l'étude des micro forêts urbaines, destinées à réguler la température des villes. Si le visa est désormais nécessaire, pour se rendre en Ecosse, des accords sont en cours, pour se substituer à Erasmus, réservé aux membres de l'Europe.

Giacomo Goli, de l'Université d'Agriculture de Florence, a présenté le cursus accessible aux étudiants étrangers, ainsi que l'organisation de l'accueil de ces derniers sur le Campus. A noter que la plupart des cours dispensés à Florence se font en italien.

L'Université de Mendel en République Tchèque, a fait l'objet d'une double présentation. La première, par David Sis, en charge des relations internationales, avait pour objectif de détailler les différentes formations proposées sur le Campus, ainsi que l'accompagnement des étudiants étrangers. La seconde, par Marc Reveillere, étudiant à l'ENSTIB, présentait le semestre qu'il venait d'effectuer à Mendel. La destination propose un très bon retour sur investissement, tant par le niveau des enseignements dispensés, que par la qualité de vie étudiante du Campus.

Pierre Vallée, étudiant ENSTIB actuellement à l'Université de Chicoutimi pour un double diplôme DESS gestion de projet, a ensuite partagé son expérience. Il est à l'Uqac depuis 6 mois, en compagnie de trois autres enstibiens. Les conditions d'accueil du Campus sont excellentes et les enseignements particulièrement intéressants. Les étudiants ont peu de cours, mais de nombreux projets à traiter, sur lesquels ils doivent travailler en autonomie. Le rythme de travail est variable, avec des périodes peu chargées, qui permettent de profiter des nombreux atouts de la nature canadienne, et d'autres beaucoup plus intenses, notamment en termes de rendus. La vie locale est agréable et tous ont trouvé un emploi étudiant, qui leur permet d'assurer un séjour à moindre coût.

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C'est au cœur du LERMAB, Laboratoire d'études et de recherche sur le matériau bois basé à l'ENSTIB, que Vilma Konkonen, étudiante finlandaise de l'Université des sciences appliquées de Carélie du Nord, effectue son stage de Master en Foresterie. Elle travaille depuis la fin août 2022, auprès d'Arnaud Besserer, enseignant chercheur, sur les myco-composites, autrement dit des matériaux composites de bois et champignons.

Si elle passe la majeure partie de son temps à étudier, Vilma apprécie quand même beaucoup la vie spinalienne. Logée à la COLLOC de l'ENSTIB, elle a loué un vélo et découvre avec plaisir la nature omniprésente autour de la ville. "La forêt est très belle dans les Vosges ! Je fais du vélo et aussi pas mal de randonnée."

Vilma déclare avoir beaucoup progressé dans le cadre de son stage. "J'envisage de travailler plus tard en laboratoire, alors ce stage est une expérience très intéressante pour mon parcours. J'ai l'intention de continuer à voyager pour mes études, sans doute dans les pays nordiques."

De son séjour sur le Campus, qui se terminera dans quelques semaines, Vilma gardera un excellent souvenir.

"Les animations à Épinal sont incroyables pendant les fêtes de fin d'année. J'ai participé à la Saint-Nicolas et je n'avais jamais vu une pareille fête."