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Dans le cadre du Campus des Métiers et des Qualifications Bois Grand Est- Christine BARTHELEMY, Directrice Opérationnelle, dont le bureau siège à l’ENSTIB – a organisé une journée de formation spécifique pour les cadres de l’ONF de l’agence Vosges Ouest dirigée par M. Denis DAGNEAUX. L’objectif  était de visualiser les singularités et altérations des bois avant sciage et de constater, après sciage, ce que donnaient ces défauts des bois.

C’est à l’école-scierie du plateau technique de Saulxures sur Moselotte- du lycée A. Malraux, partenaire du Campus des métiers et des qualifications – que des hêtres, chêne et sapins écorcés sont devenus les supports de la démonstration pédagogique menée par le formateur Anthony MOURAIRE. Les cadres ONF ont  identifié pour chaque bois sélectionné, les singularités perçues, telles les moustaches, roulures,  cœurs rouges, pourritures, chaudrons, courbures et les nœuds.

Ensuite, chaque bois altéré a été scié par le formateur, ainsi que par les cadres ONF, selon  différents schémas de débit.

Une fois sciées, les planches ont été analysées, scrutées, manipulées, touchées et photographiées. Les constats ont été surprenants. On a pu constater, que  les moustaches visibles de l’extérieur n’altèrent aucunement le bois à l’intérieur – mais aussi que  certains nœuds ont un impact différent à l’intérieur du bois, que ce qui avait été estimé d’un point de vue extérieur.

Toutes les planches des différentes essences sélectionnées pour leurs altérations et singularités  ont  également donné lieu à des tests d’humidité, de calculs de volume et de rendement matière.

Les connaissances concrètes acquises par les cadres de l’ONF, à travers cette formation mise en place par le Campus des Métiers et des Qualifications Bois Grand Est, vont  leur permettre, de mieux appréhender les défauts des bois de l’extérieur mais aussi de les situer après sciage et donc de  classer les bois dans la catégorie qualitative la plus adaptée à la réalité, ce qui aura un effet sur les bois vendus et leur rendement matière.

Ainsi, le lien avec le monde de la transformation et notamment celui des scieurs est plus affirmé dans un aspect qualitatif.

Cette journée de formation sur les défauts des bois après sciage, a satisfait les cadres de l’ONF, qui la recommandent à leurs collègues, à d’autres agences ONF. Il est par ailleurs envisagé, que cette formation soit intégrée dans le cursus des élèves ONF, futurs cadres à leur tour.

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Vanessa Fierro, Directrice de Recherche CNRS et responsable de l’équipe "Matériaux bio-sourcés" de l'IJL à l’ENSTIB, a reçu en 2017 le Micromeritics Grant. C'est la première fois que ce prix est attribué à un scientifique français. Les détails sur https://ijl.univ-lorraine.fr/a-la-une/details-a-la-une/vanessa-fierro-laureate-2017-du-micromeritics-grant/

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Le 7 décembre dernier Patrick Charpentier, Professeur à l’ENSTIB, est intervenu dans le cadre du Séminaire International sur les défis et opportunités des technologies de fabrication avancées à Concepcion au Chili. Ce séminaire, soutenu par le Corfo (organisation gouvernementale chilienne pour le développement économique), visait à présenter les concepts de fabrication avancés et les technologies innovantes  aux industriels et universitaires présents. L'industrie du futur était le thème central de ce séminaire. Plus d’infos (en espagnol) sur ce lien http://noticias.ubiobio.cl/2017/12/11/seminario-dio-conocer-oportunidades-desafios-ofrece-la-tecnologia-del-futuro-las-pymes/  

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Après 17 ans comme responsable du Laboratoire du CRITT, Coralie Pelletier cède la place à Steven Corgneau, Ingénieur ENSTIB (Promo 2009), qui prend son poste, après quelques années passées dans des entreprises de la filière bois, comme Ingénieur en Bureau d’Etude.  

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Le mémoire d’Habilitation à Diriger des Recherches de Hind Bril-El Haouzi, intitulée « Contribution à la conception et à l’évaluation des architectures de pilotage des systèmes de production adaptables », a pour objectif de présenter une synthèse de ses travaux de recherche relatifs à deux périodes d’activités : industrielle (2004-2012) et maitre de conférences CRAN-ENSTIB (2012-2017). Ces travaux s’intéressent à la modélisation, la conception et l’évaluation des systèmes intelligents de pilotage de production et de logistique. Ses contributions sont organisées selon deux chapitres. Le premier traite de la modélisation des systèmes de pilotage adaptables en utilisant des paradigmes et des outils issus du génie productique comme les systèmes Holoniques et du génie informatique comme les systèmes Multi-agents et les outils de l’Intelligence Artificielle. Le deuxième chapitre s’intéresse à la simulation et l’évaluation desdits systèmes par des modèles de Simulation à Evènements Discrets. En dernier lieu, elle présente son projet de recherche, son positionnement institutionnel et scientifique ainsi que les actions de recherche identifiées. Son hypothèse est que la complexité des interactions entre les objets physiques et/ou virtuels induites par les avancées technologiques de l’industrie 4.0, conduira à des situations de décision nécessitant des nouveaux usages des modèles de simulation pour le pilotage de la production incluant l’Homme. Une stratégie de gestion agile de ce projet visant à maitriser les risques et à coupler des actions de recherche de ressourcement disciplinaire avec des actions de recherche finalisée est aussi décrite. Composition du jury : Rapporteurs :
  • Pr Pierre BAPTISTE : Ecole Polytechnique de Montréal
  • Pr Valérie BOTTA-GENOULAZ : Institut National des Sciences Appliquées de Lyon
  • Pr Henri PIERREVAL : Institut Français de Mécanique Avancée Clermont Ferrand
Examinateurs :
  • Pr André THOMAS Université de Lorraine
  • Pr Damien TRENTESAUX Université de Valenciennes et du Hainaut Cambrésis
  • Pr Nathalie SAUER Université de Lorraine

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Depuis cette année 2017/2018, l’ENSTIB a ouvert le cursus Ingénieur à l’apprentissage. 16 élèves Ingénieurs suivent ainsi une formation en alternance, entre l’école et l’entreprise qui les accueille. De retour à l’ENSTIB pour quelques semaines de cours, avant de retourner en entreprise, Margaux Tual et Hugo Reboul témoignent. Après une 1ère année de BTS DRB à Nantes, la bretonne Margaux a bifurqué vers un diplôme canadien, en Gestion Production Bois au CCNB (Nouveau Brunswick), pour ensuite obtenir une Licence Pro Bois Ameublement à l’ENSTIB. Actuellement en apprentissage chez Bénéteau, entreprise vendéenne, emblématique de la construction de bateaux, elle apprécie particulièrement le contact direct avec le monde professionnel, que permet l’alternance. « Travailler en entreprise durant de longues périodes, tout en ayant un enseignement théorique, permet de se créer un réseau, mais aussi d’être plus crédible, lorsque l’on doit par exemple diriger une équipe. » Si Margaux se consacre actuellement principalement à la fabrication de pièces en contreplaqué, elle envisage de poursuivre vers d’autres expériences, mais espère rester dans le domaine du bateau. Hugo vient d’Auvergne, mais c’est dans la Creuse qu’il a passé son BTS Construction Bois, avant d’intégrer la 1ère année de formation Ingénieur à l’ENSTIB. Gatignol, l’entreprise qui l’accueille se trouve en Corrèze et emploie une cinquantaine de salariés dans la fabrication de charpentes agricoles. « J’ai déjà l’expérience de l’alternance, puisque c’est cette formule que j’ai choisie pour mon BTS, et c’est vraiment ce qui me convient. Je me sens à l’aise dans le concret, que permet l’entreprise, mais j’ai encore besoin d’une formation théorique et des enseignements que je trouve à l’école. » A l’ENSTIB, l’apprentissage est ouvert au cursus Ingénieur, ainsi qu’aux Licences Pro.

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Porté par le programme européen Interreg, le projet AFTB, littéralement « Adhesive free timber buildings » a été lancé en 2016. Il porte sur l'utilisation préjudiciable d'adhésifs toxiques dans l'industrie de la construction bois.
le groupe de travail, dans les locaux du CRITT, sur le Campus Bois de l’ENSTIB
L'université, l'industrie et le secteur public coopèrent pour faire la démonstration de nouveaux modes de construction sans adhésif en utilisant de nouvelles technologies et en encourageant leur utilisation dans toute l'Europe du Nord-Ouest Les représentants des 6 pays participants (France, Irlande, Belgique, Luxembourg, Allemagne et Angleterre) étaient à l’ENSTIB les 7 et 8 décembre, pour faire le point sur l’avancement du projet et notamment sur l’utilisation de CLT (panneaux de bois lamellé-croisé) sans colle. Dans un avenir proche, ces travaux devraient permettre une construction plus environnementale, sans produit toxique et donc plus écologique et facilement recyclable.

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« Promenons-nous dans le BOIS », avec le MOOC* « L’Anatomie du Bois », qui invite les amateurs à changer d’échelle, de l’infiniment grand à l’infiniment petit, changer de lieu, du Labo à l’entreprise, en passant par la forêt – pour plonger au cœur de l’anatomie du bois. Voici l’occasion de découvrir « l’Anatomie du Bois » avec un MOOC de renommée internationale, dispensé par Marie-Christine Trouy, enseignante à l’ENSTIB, École Nationale Supérieure des Technologies et Industries du Bois. Les inscriptions à la 3ème session sont ouvertes. Elle débutera le 22 janvier 2018 – et c’est gratuit ! Plus de 6500 personnes venant du monde entier (plus de 70 pays) ont participé aux deux précédentes sessions de ce MOOC, en juin 2016 et janvier 2017. Qu’est-ce qu’un MOOC ? L'acronyme signifie « Massive Open Online Course », à savoir «cours en ligne ouvert et massif». Il s'agit d’un cours d'un niveau universitaire. Qui peut suivre le MOOC « L’Anatomie du Bois » ? Aucun prérequis n'est nécessaire, cependant, les personnes ayant suivi une formation de niveau bac scientifique seront peut-être plus à l’aise avec certaines notions. Qui est Marie-Christine Trouy, la créatrice de ce MOOC ? Maître de Conférences à l’Université de Lorraine, enseignante à Épinal à l’École Nationale Supérieure des Technologies et Industries du Bois (ENSTIB) et chercheur au Laboratoire d’Étude et de Recherche sur le Matériau Bois (LERMAB). Résumé du MOOC Par ses multiples expériences, l’homme a découvert quelles étaient les meilleures essences de bois pour répondre à chacun de ses besoins en matériaux ou en sources d’énergie. Le premier objectif de ce MOOC est de relier le bois en tant que tissu dans l’arbre et le bois en tant que matériau dans la vie des hommes. A la croisée de ces deux mondes, se trouve l’anatomie, c’est-à-dire la structure cellulaire, qui permet de comprendre presque toutes les propriétés du bois. L’anatomie permet aussi d’identifier les différentes essences de bois et c’est le deuxième objectif du MOOC : apprendre à reconnaître les bois à deux échelles différentes, celle du microscope et celle de notre œil. Évaluation Des évaluations hebdomadaires, non obligatoire, sous forme de quizz seront proposées. Une attestation de suivi avec succès sera délivrée aux apprenants dont le total des bonnes réponses aux examens hebdomadaires est supérieur ou égal à 50% Inscription sur https://www.fun-mooc.fr/courses/course-1:lorraine+30003+session03/about

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Le vendredi 1er décembre 2017, Stéphane LABBÉ soutiendra ses travaux de thèse à huis clos.

Sujet de recherche

Développement d'un outil de coupe économique et écologique pour le broyage des végétaux : analyse du mode de coupe, prototypage et innovation des moyens de coupe et de broyage.

Résumé

L’utilisation des plaquettes bois dans le secteur de l’énergie est en pleine croissance depuis les objectifs fixés par le grenelle de l’environnement. Cette utilisation croissante nécessite de plus en plus de matière première ainsi que des matériels de transformation. Ces machines de type déchiqueteuse / broyeur forestier consomme beaucoup d’énergie et dont la principale source est le pétrole. C’est pourquoi cette recherche propose dans un premier temps de définir un moyen d’évaluer la performance énergétique de ces machines puis dans un deuxième temps d’évaluer l’influence des paramètres de coupe sur la performance énergétique. Ce critère est défini comme le rapport entre la tonne de plaquettes sèches et l’énergie consommée par la déchiqueteuse. Il permettra d’évaluer une déchiqueteuse du marché. L’évaluation de la performance énergétique est réalisée en deux endroits distincts de la déchiqueteuse, proche de la coupe et de manière globale. Les différents résultats de l’influence des paramètres de coupe sont présentés afin de caractériser les plus importants dans le but d’une optimisation de la machine étudiée. Cette optimisation a permis de doubler la performance énergétique de la machine. La thèse a également mis en évidence les limites de l’utilisation de certains organes de sécurité réduisant la performance énergétique de 40%. Les différents travaux de recherche doivent permettre d’aider les concepteurs dans le dimensionnement de la source d’énergie nécessaire pour déchiqueter le bois.

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Le mercredi 20 décembre 2017 matin, Clément L'Hostis soutiendra ses travaux de thèse.

Sujet de recherche

Développement de nouveaux traitements non-biocides de protection du bois basés sur la formation in situ de polyesters bio-sourcés.

Résumé

Afin de garantir la pérennité des ouvrages en bois, ce matériau naturellement dégradable par de nombreux organismes biologiques, doit généralement subir des traitements de préservation. L'usage de produits biocides est actuellement la solution la plus employée pour conférer au bois une durabilité supplémentaire. Cependant, devant la problématique environnementale qu'ils soulèvent, l’utilisation de substances biocides est de plus en plus limitée par la réglementation.Des alternatives à l'emploi de biocides ont été développées pour augmenter la durabilité du bois : le traitement thermique et la modification chimique. Le traitement thermique consiste en la dégradation contrôlée des macromolécules du bois, pour le rendre plus hydrophobe, plus stable dimensionnellement et plus résistant à l'attaque des champignons de dégradation. Cependant ce type de traitement affaiblit les propriétés mécaniques du matériau. La modification chimique consiste en l'imprégnation de molécules au sein du matériau, lesquelles vont ensuite réagir avec les constituants du bois pour modifier sa structure chimique. Au cours de cette thèse, des traitements à base de molécules bio-sourcées ont été développés. Ainsi, les traitements opérés sur du hêtre, essence particulièrement sensible à la biodégradation et dimensionnellement instable, ont permis d'améliorer sensiblement ces propriétés. La formation in situ de polyesters de glycérol et de différents acides carboxyliques engendre un matériau plus résistant mécaniquement que les bois traités thermiquement, tout en apportant également une stabilité dimensionnelle et une durabilité renforcées. Les différents acides carboxyliques employés ont, de plus, induit des comportements différents au regard des différentes propriétés étudiées, mettant en lumière l'importance de la structure chimique des réactifs employés. Le traitement le plus prometteur a fait l'objet d'une étude économique montrant la viabilité de l'industrialisation du procédé, qui permettrait alors l’obtention d'un bois modifié utilisable en classe d'emploi 3, tout en valorisant une ressource abondante et sous-exploitée.