Durant la dernière semaine de janvier, les ingénieurs en 2ème année à l’ENSTIB ont passé quelques jours dans la peau de l’équipe dirigeante d’une entreprise. Accompagnés par Gérard Xolin, Professeur de Gestion à l’ENSTIB, Valérie Lambert, intervenante extérieure, Manuel Raimondez, enseignant en retraite et par des représentants de l’association ECTI*, ils ont travaillé en équipe de 5, avec pour chacun un poste à responsabilité (stratégie/marketing/communication/organisation/finance).
Après avoir phosphoré durant une semaine, les étudiants restituent leurs travaux, devant enseignants et professionnels, pour une évaluation de leur prestation. Le sujet 2023 concernait le monde du ski, de la paire la plus classique aux planches de surf les plus sophistiquées, avec des cibles différentes et des stratégies à construire. Certains ont fait faillite, d’autres ont explosé leurs performances, grâce à une stratégie efficace.
Pour aller au bout du projet, les étudiants disposaient de moyens matériels, humains et financiers, dans un contexte économique, sociétal et concurrentiel (chaque groupe d’étudiants correspond à une entreprise qui entre en concurrence avec les autres). Chaque entreprise élabore une stratégie pour conquérir des parts de marché et garantir une rentabilité satisfaisante pour les actionnaires.
Les étudiants travaillent en groupe, car la performance de chaque entité est collective. Ils expérimentent ainsi l’interactivité entre les différentes disciplines des sciences de gestion, de la stratégie globale au marketing et à la communication, l’organisation et les finances. Ils prennent également conscience de l’importance des disciplines Sciences Humaines et Sociales dans la réussite d’un projet.
Pour Thomas, élève Ingénieur en deuxième année, l’expérience est utile et permet d’acquérir de nouvelles compétences. « La rigueur est importante, pour aller au bout du projet. Il faut aussi faire preuve de méthodologie, savoir anticiper, évaluer les prises de décision. A chaque étape, les enjeux sont importants pour l’entreprise. »
Maelle, qui estime avoir sauvé les meubles de son entreprise, a beaucoup apprécié l’expérience. « Je pense que c’est nécessaire, dans le parcours ingénieur. Cette semaine permet de concrétiser les cours que nous suivons, même si c’est un peu frustrant de ne pas pouvoir aller plus loin, pour connaitre le devenir de notre entreprise. Je suis en apprentissage et j’ai trouvé ça vraiment bien de pouvoir partager cette semaine avec des élèves en formation initiale. »
*ECTI / Présente dans tous les départements avec une forte implantation dans les métropoles régionales, ainsi que dans 50 pays avec des représentants locaux, l’association ECTI se donne pour vocation de contribuer au développement économique et social des entreprises. L’association est composée d’anciens professionnels en retraite, qui ont des profils différents et complémentaires et qui ont souvent exercé des postes à responsabilités. Ils peuvent intervenir dans des entreprises en difficulté ou dans des établissements scolaires pour faciliter l’insertion des élèves.
