Depuis 1986, le réseau des Petits Débrouillards participe du renouveau permanent de l’éducation populaire. Par une éducation aux démarches scientifiques, expérimentales et raisonnées, il contribue à développer l’esprit critique et à élargir les capacités d’initiatives des jeunes. Son objectif est de leur permettre de s’épanouir individuellement et collectivement, par des parcours de citoyenneté active et démocratique.
C’est dans ce cadre, que l’ENSTIB a accueilli les 10 et 17 novembre, deux groupes d’enfants venant des Centres Sociaux Louise Michel et du Plateau de la Justice, ainsi que leurs accompagnateurs.
Après avoir découvert que le bâtiment principal de l’école était destiné à l’origine à l’accueil d’une usine de fabrication de chocolat, ils ont échangé avec des étudiants, dans le Grand Amphi Philippe Séguin sur leur formation, mais pas seulement. Rapidement, au fil des questions, ont fusé des interrogations environnementales « Est-ce que c’est bien de couper du bois ? », ou encore « Une maison en bois, est-ce que ça n’est pas un peu fragile ? ». Les élèves ingénieurs et étudiants en licence pro ont fait preuve de beaucoup de pédagogie et d’enthousiasme, pour présenter la filière, de la construction à l’énergie, en passant par la fabrication d’éthanol, de panneaux de particules et même de lunettes.
Les enfants ont ensuite parcouru le Campus Bois, découvrant au passage les microarchitectures des Défis du Bois 3.0, traversant les laboratoires, où ils ont pu reconnaitre différentes essences présentées par les élèves. Ils ont échangé avec un doctorant, dont le travail de recherche porte sur les qualités énergétiques de différentes sortes de granulés bois, ainsi qu’avec une chercheuse, qui a passé les dernières semaines à casser plus de 500 morceaux de bois, pour tester leur résistance.
Si tous ces petits visiteurs n’ont pas encore décidé de faire des études supérieures à l’ENSTIB, tous ont beaucoup apprécié cette découverte, qui leur a permis de savoir (enfin), ce qui se passait dans cet étrange bâtiment, qu’ils voient chaque jour en allant au collège ou au centre commercial.
